Présentation

Objectifs d'Enda Diapol

Approches

Enda Diapol adopte comme approche la prospective en tant qu’outil permettant de développer les capacités d’anticipation et d’élargir la vision de chaque acteur, pour favoriser la naissance de comportements conformes à un développement durable et partagé. La prospective dont il est ici question n’est pas un processus élitiste. Il ne s’agit pas de s’arrêter à faire des études pointues sur des questions techniques et de formuler des recommandations à la manière d’un « think tank » classique. Ce qui est important dans la démarche prospective que nous expérimentons, c’est la possibilité qu’elle contient de renforcer la cohésion sociale en donnant l’occasion aux acteurs d’un Etat, d’un secteur, d’une collectivité locale, d’un territoire, etc., de dialoguer et de construire une vision commune.

En même temps, Enda Diapol favorise le développement de dialogues politiques, comme processus de concertation entre partie prenantes[1] sur les rôles, les responsabilités, les intérêts, etc., aux fins de réguler au mieux la société, un secteur ou un phénomène donné (par exemple, les changements climatiques et l’adaptation des pratiques et politiques pour assurer la durabilité des ressources halieutiques).

De façon complémentaire avec ces deux approches fondamentales (prospectives et dialogues politiques), Enda Diapol promeut lacohérence des politiques publiques. Au sens de Diapol, cette notion désigne l’ensemble des liens et mécanismes qui permettent de donner une pertinence aux politiques publiques à différentes échelles (locale, nationale, régionale ou internationale). En d’autres termes elle permet d’harmoniser les objectifs nationaux et régionaux de développement dans différents domaines, qu’ils soient sectoriels ou transversaux, afin de rendre les systèmes économiques plus efficients. De même, la notion de suivi-évaluation participative des politiques sera très structurante dans nos différentes démarches, aux fins de contribuer à sortir le dialogue autour des politiques du piège de l’enfermement dans une pseudo-expertise disqualifiant les citoyens.

Stratégies

a) Développement de l’intersectorialité, renforcement des transversalités et de la mise en synergie des acteurs, en contribuant à :

  1. 1.L’émergence d’une vision commune du développement du secteur par un ensemble représentatif des acteurs-clés
    1. oAnalyse du contexte national, sous-régional et des interactions avec les politiques communautaires, celles des pays tiers (Europe, Asie, etc.)
    2. oIdentification des tendances et élaboration – discussion de scénarios (prospective)
    3. oIdentifier les domaines et champs à l’intérieur desquels peut se manifester l’intersectorialité
    4. oPartage de ces éléments d’analyse avec les acteurs identifiés
  2. 2.Renforcement de la maîtrise par les acteurs des dimensions techniques, stratégiques et politiques de leur action / vocation / fonction3.L’identification des facteurs de cohérence et d’incohérence dans les différentes politiques sectorielles et globales, à différentes échelles
    1. oProduction de données objectives et globales pour une maîtrise adéquate des contextes, enjeux et tendances par les différentes familles d’acteurs
    2. oVeille, alerte et mobilisation sur la base des facteurs d’incohérences et des enjeux identifiées avec les acteurs-clés
  3.  
  1. L’identification de mesures palliatives par rapport aux contraintes identifiées

b) Promotion d’une meilleure inclusivité des espaces de décision et des politiques publiques, à travers :

  1. 1.Appui à la participation dans la gestion des filières (agriculture, pêche, coton, etc.) ou des enjeux sociaux (migration, paix et sécurité, gestion transfrontalière des ressources, processus électoraux, etc.)
  2. 2.Mise en place de cadres de concertation au sein des familles d’acteurs et entre:
    1. oMise en réseau des acteurs et appui à leur structuration (le cas échéant)
    2. oMise en lien des acteurs institutionnels avec les porteurs d’initiatives à la base, à partir d’une documentation, valorisation et crédibilisation des initiatives
    3. 3.Instauration de plateformes de débats publics et d’information sur les initiatives étatiques, non étatiques, etc.
    4. 4.Recherches participatives articulées à la communication sociale et à l’aide à la décision pour les différents types d’acteurs

Objectifs stratégiques et lignes d’action

Pour Diapol, les acteurs de la société civile vont avoir une place et un rôle de plus en plus significatifs pour influer sur les décisions politiques. Dans cette perspective, l’entité trouve primordial de :

–       Situer ses actions dans un système intégré,

–       Veiller aux soucis de durabilité,

–       Intégrer les questions environnementales qui prennent de l’importance dans les stratégies politiques, en référence aux changements climatiques.

–       Prendre en compte l’importance grandissante des TIC

Au niveau des facteurs qui peuvent influer sur l’évolution de l’espace régional, les repères à prendre en compte tournent autour :

–       des risques de conflits,

–       des entraves à la circulation des personnes,

–       des nationalismes exacerbés qui affaiblissent les communautés,

–       de l’inefficacité, voire de l’ineffectivité des politiques communautaires,

–       du manque d’harmonisation des politiques publiques au niveau communautaire

–       de la vulnérabilité des Etats aux effets des crises politiques et des menaces sécuritaires

–       de l’impact des politiques globales (OMC, UE/ACP) sur les agendas régionaux,

Objectifs stratégiques pour les 10 prochaines années

Objectif stratégique 1 : Contribuer à la construction de l’unité politique et de la citoyenneté communautaire en Afrique de l’Ouest, par des processus de dialogue politique et de renforcement de capacités stratégiques

Objectif stratégique 2 : Favoriser l’exercice de la responsabilité sociale, environnementale, politique, etc. par l’ensemble des parties prenantes à la construction d’une société conviviale, à l’échelle locale, régionale et globale